SAISON 2017

 

VAINQUEURS DU TROPHEE OCCITANIE 2017

Gard Aficion a le plaisir de vous annoncer les vainqueurs de la 2ème édition du trophée OCCITANIE

– Meilleur novillero : Hector GUTTIERREZ (Mexique) officiant dans les arènes de Maubourguet

– 1er accessit : Dorian CANTON- officiant dans les arènes de Bouillargues

– Meilleur novillo : Alain et Frédérique TARDIEU lidié dans les arènes de Bouillargues


Palmares des clubs Taurins Paul Ricard du Sud Ouest 2017

Accessit : la corrida de Valverde à  Orthez du Bearn et la corrida de La Quinta à  Mont de MarsanMeilleur lot de novillos.

1er prix pour Los Mayos pour la novillada de Bayonne.

Meilleur lot de novillos non piqués.

1er prix pour la ganaderia du Lartet.

Accessit pour la ganaderia Guadeira à  Dax et Alma Serena pour ses courses de Mugron, Hagetmau et Maurrin.Meilleur matador de toros.

1er prix pour Juan Bautista.

Accessit pour Emilio de Justo pour l’ensemble de ses prestations dans le Sud Ouest de sa prestation à  Vic Fezensac.Meilleur novillero.

Meilleur novillero : Pas attribué

Meilleur novillero sans picadorMeMilleur novillero sans picadors.

1er prix pour Yon Lamothe.

Accessit pour Dorian Danton et Manuel Diosleguarde.

Les Clubs Taurins Paul Ricard du Sud Ouest ont remis un Prix Spécial à  l’équipe médicale de l’AMAC, Assistance Médico-chirurgicale Aux Corridas, pour leur professionnalisme et leur dévouement dans toutes les arènes du Sud Ouest.

Ces Prix seront remis lors de la traditionnelle assemblée générale de l’Union des Clubs Taurins Paul Ricard à  Méjanes le samedi 27 janvier 2018.


Bon sang ne saurait mentir !

Encore une novillada mémorable à Maubourguet grâce aux Coquilla. (photo A.Torres)

A la fin de la novillada, on aurait pu marquer sur le frontispice des arènes de Maubourguet : « Bis repetita placent ». En effet, suite à la mémorable novillada  de 2016, Maubourguet-Toros a pris la merveilleuse décision de remettre au cartel le vieil encaste Coquilla, mais ce coup-ci sous la forme d’un défi taurin entre l’élevage de Javier Sanchez Arjona et celui de son cousin Juan  Sanchez Fabrés. Les deux seuls élevages détenant encore du sang Coquilla. Pur le premier, rafraîchi avec du Buendía le second. Le résultat : une excellente « tarde » au cours de laquelle, les erales de Javier (2°, 3° et 4°) ont coiffé d’une courte tête ceux un poil plus faibles de Juan (1°, 5° et 6). Aussi bien présentés les uns que les autres, ils avaient de la bravoure à revendre, la classe de la vieille Espagne et cette bonne noblesse qui se confie tout en refusant de se laisser berner. Ils ont tous fait preuve de la mobilité et de la puissance légendaire de leur encaste, d’allégresse et d’une agressivité incessante et piquante tempérée par la suavité du sang Ibarra. Tous ont été très applaudis à l’arrastre. « Tallador », l’excellent quatrième a eu droit à un tour de piste posthume. Tant le lot était exceptionnel, d’autres erales auraient pu également prétendre à cet honneur. A la fin de la novillada, les deux éleveurs furent appelés à saluer en piste. A la sortie, fait rare en tauromachie, tout le monde était unanime pour louer les qualités de ce bétail de rêve, mis au rancard à cause de la stupide mode du gigantisme. Face à ce bétail, réputé doux comme des beignets ou piquant comme du piments de Cayenne, les novilleros ont fait de leur mieux avec courage, même s’ils ont été en-dessous des quadrupèdes. Il est vrai que c’est presque une loi inévitable du genre. Comment de très jeunes apprentis, qui en sont souvent à leurs premières novilladas, pourraient-ils se hisser à la hauteur du résultat de 100 ans de sélection rigoureuse ?

Avec le Sanchez Fabrés d’ouverture, aussi fade que noble, le Mexicain Hector Gutierrez ne trouva pas le terrain idoine. Il multiplia des passes profilées ne suscitant pas la moindre émotion. Il enfonça une épée efficace, bien que très en avant et verticale, qui lui valut une oreille généreuse. L’excellent Sanchez Arjona sorti en quatrième position se grandit tout au long de son combat et améliora le novillero, qui sur la fin de la faena alla à son tour « a más » en s’appliquant davantage et en synchronisant mieux ses passes, bien que toujours aussi profilées. Il échoua avec l’acier, mais la vuelta de l’eral incita le public à autoriser celle du novillero.

Le Portugais Joao d’Alva est un novillero complet. Certes, il ne pose pas toujours les banderilles au mieux, mais il a le mérite de les poser, fait devenu de plus en plus rare. Il a aussi été le seul à enrichir son toreo de cape en recevant son deuxième adversaire par une « larga cambiada » à genoux. A la muleta, il a souvent été à la limite du débordement, mais les plus belles passes de la novillada sont à mettre à son crédit. Il sut améliorer le rythme saccadé du très bon Sanchez Fabrés avec lequel il dessina de belles séries sur les deux bords, mais échoua avec l’épée. Silence. L’avant dernier, un Sanchez Fabrés, sortit « abanto », puis se grandit au cours du combat et entraîna lui aussi le novillero dans son ascension. Une épée un peu décrochée mais efficace permit au Lusitanien de promener une oreille méritée.

Yon Lamothe est doté d’une élégance naturelle. De toute évidence il est né torero, mais maintenant il va falloir le devenir. Son premier adversaire était d’une grande noblesse, mais, en bon Coquila, ne pardonnait rien. Dès le début, le Français fut envoyé en l’air de manière spectaculaire. Quelques passes de châtiment suffirent à rendre ce piment d’Espelette aussi doux qu’un caramel. Yon bâtit alors une très intéressante faena avec des séries très élégantes sur les deux bords, pétries de « temple ». Les trophées semblaient à portée de main, mais l’épée en voulut autrement. Silence.  Le Fabrés de clôture, encore plus noble que le précédent, s’améliora lui aussi au cours de sa « pelea » (combat). Les passes de Yon furent élégantes, parfaitement synchronisées et très harmonieuses, bien qu’encore trop profilées à mon goût. Il signa l’ensemble d’une épée efficace, précédée d’un essai infructueux. Sous l’insistance du public, le président  afficha deux mouchoirs à la balustrade. Un de trop ? Peu importe, cette novillada n’était que du bonheur, malgré un pincement au cœur en pensant au grand absent, François Fortassin, qui aurait été tellement heureux de voir ça.

A.T


Maubourguet (20/08/2017) :

Hector Guttierrez et Yon Lamothe se partage le trophée Val d’Adour…

Sortie de Yon LAMOTHE a hombros

Après le succès de l’édition 2016, avec un lot d’erales considéré comme le meilleur présenté dans le Sud-Ouest, les organisateurs de Maubourguet ont décidé de renouveler l’expérience Coquilla pour leur novillada non piquée annuelle. Ils ont choisi de proposer aux deux cousins Javier Sanchez Arjona et José Sanchez Fabrès un défi ganadero.

Avec trois erales du niveau de ceux combattus l’an passé c’est Javier qui a gagné d’une courte tête la compétition. Pour José, hormis un premier eral faible et soso, les deux autres très exigeants sont allés à mas. Il leur a juste manqué un peu de forces pour rivaliser avec leurs « cousins » de la ganaderia Sanchez Arjona. Les deux ganaderos ont été appelé à saluer. On retrouvera les Sanchez Fabrès à Saint Sever, le 11 novembre au matin.
Il serait dommage qu’en 2018 Maubourguet, ou un autre organisateur, ne tente pas l’expérience Coquilla.
Les trois jeunes novilleros qui leur ont été opposés, ont sûrement beaucoup appris. Ils ont fait front avec courage et même réussite à la muleta. Malheureusement ils ont été souvent trahis par les aciers.

Le premier est un Sanchez Fabrès. Très haut, maigre et bien armé, il est juste de forces. Le mexicain Hector Guttierrez commence sa faena à droite par une série de derechazos profilés. Le toro est soso. Il répond au cite du torero avec beaucoup de naïveté et peu d’alegria. Il transmet peu. Le novillero est très élégant et enchaine une bonne série à gauche. Le reste de la faena est bien exécuté mais manque d’intérêt, à cause de la soseria du novillo et du torero profilé de Guttierez, et devient ennuyeux. Le mexicain anime la fin de sa prestation par des muletazos très élégants et templés. Il tue mal d’une vilaine épée en avant, rapide d’effet et coupe quand même une oreille.

Joao d’Alva s’était présenté dans le Sud-Ouest à la Fragua. Il ne s’était pas qualifié pour la finale mais avait montré quelques détails intéressants. Le second eral est un Sanchez Arjona. Dans le type de l’encaste Il humilie et repète dès les premiers muletazos. Le jeune portugais pose deux bonnes paires de banderilles puis s’y reprend à deux fois pour réussir un bon quiebro. A la muleta, le novillo continue à charger en venant de loin, baissant la tête et répétant sans baisser de rythme. D’Alva utilise sa caste pour enchaîner de bonnes séries des deux mains. Le Coquilla prend le dessus en fin de faena et quand Joao récupère l’épée véritable, le toro a encore beaucoup d’énergie de passes dans les pattes. Le novillero, qui n’a pas dominé son opposant à du mal à le cadrer. Il perd ses moyens avec les aciers, reprend l’épée après un pinchazo, une mete y saca et six descabellos pour placer une entière très en avant et tombée mais concluante.

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Yon Lamothe, après avoir triomphé le matin à Rion, reçoit avec beaucoup d’élégance et d’efficacité le troisième eral de l’après midi (Sanchez Arjona). Le novillo s’avère noble. Mais très exigeant et violent, il ne pardonne aucune erreur. Dès le début de la faena, il prend spectaculairement l’élève d’Adour Aficion. Malgré une voltereta très impressionnante, Yon se relève sans trop de mal et double son opposant. Il enchaine des séries courtes, avec son élégance habituelle et un certain poder. Il lie six intéressantes séries des deux mains. Le landais perd le ou les trophées gagnés à la muleta, en tuant mal.

Le quatrième est bien reçu à la cape par Hector Guttierez. Le Sanchez Arjona va aller à mas tout au long de la faena. Le mexicain est en dessous des possibilités du toro sur les premières séries. Il met bien le toro à distance, cite de loin mais torée sans se croiser et sur le pico. En même temps que le toro s’améliore, le novillero va lui aussi à mas. Les dernières séries sont plus sincères, plus templées en adéquation avec les qualités et le potentiel de Tallador. Après les traditionnelles circulaires, Guttierez revient à des choses plus classiques et les passes d’adorño finales sont de très belle facture. Le jeune torero retrouve en fin de faena, le niveau qui lui avait permis de triompher à Arzacq, en début de saison. Comme Yon, le mexicain tue mal. Le novillo est crédité d’une vuelta al ruedo à l’issue de laquelle, le public invite le novillero à faire lui aussi un tour d’honneur mérité. 

Le cinquième est un Sanchez Fabrès haut et charpenté. A sa sortie de piste, il est faible. Tardo, il ne se livre pas. Joao d’Alva rate son tercio de banderilles. Au troisième tiers, il ne pèse pas sur les premiers muletazos à un bicho qui le met en difficulté. Le novillo, en vrai Coquilla, prend confiance et s’améliore de séries en séries jusqu’à charger avec alegria et à répéter comme l’ont fait plus spontanément les erales de Sanchez Arjona. Il reste exigeant n’autorise pas l’erreur mais permet au jeune portugais d’élever son niveau. La fin de faena est bien meilleure que le début et permet à D’Alva de couper une oreille après une entière en avant légèrement tombée.

Le dernier (Sanchez Fabrès) est lui aussi bien présenté. Il est très bien banderillé par Morandilla. Il est naturellement plus noble que le cinquième mais lui aussi s’améliorera (plus rapidement) en cours de faena. Il chargera avec alegria et répètera avec un certain piquant dans la muleta de Yon Lamothe. L’élève d’Adour Aficion se met au niveau de l’eral pour lier de bonnes séries à droite et à gauche. L’opposition est sérieuse et la tauromachie de Yon est surtout efficace, appliquée, avec moins d’adorños que d’habitude, mais reste très élégante et surtout sincère. Il se fait désarmer sur une naturelle et la série suivante, la dernière de la faena, est brouillonne. Après un pinchazo, Yon place une entière en avant mais très rapide d’effet. La présidence sous la pression du public accorde deux oreilles, on peut débattre sur l’opportunité de la seconde.

Le trophée du Val d’Adour et le prix des organisateurs du Sud-Ouest sont fort justement partagés entre Hector Guttierez et Yon Lamothe.
Cette très entretenue novillada confirme l’intérêt que devraient avoir les jeunes toreros pour les novillos d’encaste Coquilla. Ces derniers sont nobles, répètent et vont à mas tout au long de la faena. Ils permettent aux novilleros de lier des séries à un animal et qui met en relief leur travail grâce à l’émotion que transmet une charge qui ne faiblit jamais.

T.R

Fiche technique
Arènes de Maubourguet, novillada non piquée des Fêtes 2017
3 erales de Coquillas de Sanchez Arjona (3, 4,5) et trois de Sanchez Fabrès bien présentés, donnant du jeu, avec du fond et allant à mas du début à la fin des faenas pour :

Hector Guttierez : une oreille, vuelta
Joao d’Alva : un avis et silence, une oreille
Yon Lamothe : un avis et silence, deux oreilles

Vuelta au quatrième eral (Sanchez Arjona)
Salut des deux ganaderos à l’issue de la course/
Président : Philippe Tort (Garlin)
Le trophée du Val d’Adour est attribué à Hector Guttierez et Yon Lamothe
550 spectateurs environ (fréquentation en hausse par rapport à 2016)
Musique : Al Violin
Météo agréable
A l’issue du paseo une minute de silence a été observée à la mémoire du grand aficionado qu’était le sénateur François Fortassin et d’Ivan Fandiño.

lien sur le site CORRIDA FRANCE :

https://www.corridafrance.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=8562;maubourguet-20-08-2017-hector-guttierrez-et-yon-lamothe-se-partage-le-trophee-val-d-adour-9210817&catid=19;actualites&Itemid=238


D’autres compte-rendus :

Maubourguet. 20 août (tarde). Les Coquilla sous toutes leurs formes. Second triomphe de Yon Lamothe

Lien sur le site TOROBRAVO :

http://torobravo.fr/rion-des-landes-20-aout-tarde-les-coquilla-sous-toutes-leurs-formes-second-triomphe-de-yon-lamothe/


Lien sur le site TOROFIESTA :

https://www.torofiesta.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4891;2017-08-21-05-11-30&catid=1;nouvelles


30 Places jeunes à gagner :

Vous avez entre 16 et 25 ans.

Demandez par mail : contact@maubourguettoros.com votre invitation pour la novillada du 20 Août 2017 aux arènes Pierre Balao de Maubourguet sans oublier de mentionner votre nom et votre date de naissance.

Les 30 premiers inscrits recevront une confirmation et pourront retirer leur invitation le 20 Août à la billetterie des arènes sur présentation d’une pièce d’identité.

Le Trophée OCCITANIE a  vu le jour, l’année dernière, à l’initiative de la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard. Il s’agit d’un grand concours de novilladas sans picador organisées dans trois arènes du Sud-Est et trois arènes du Sud-Ouest.
La Coordination, qui n’intervient ni dans le montage des cartels des novilladas, ni dans l’organisation des manifestations, s’engage à acheter, pour chaque novillada, 30 billets d’entrée qui seront offerts à des jeunes de moins de 25 ans dans chaque Commune ou Canton correspondant. Un jury désignera les vainqueurs du Trophée Occitanie : meilleur élevage et meilleur novillero
Après Vauvert, nous vous donnons rendez-vous à Boujan sur Libron, Plaisance du Gers, Riscle, Maubourguet et Bouillargues.

Bravos et estampilles pour la novillada :

Les taureaux qui fouleront l’arène le 20 août sont d’une réputation de haut niveau, comme l’explique Pascal Bounneau, président. Les membres de Maubourguet Toros et l’organisation ont fait un choix de maître pour une novillada de qualité. Tous souhaitent renouveler les moments à succès de l’an passé.

Les taureaux de Javier Sanchez sont estampillés «Coquilla de Sanchez Arjona», un sang pur de l’origine Coquilla (petit taureau noir).

De nos jours, la devise est reconnue comme une des meilleures d’encaste Domecq du Campo Charro. Pourtant, cette histoire est toute récente. L’histoire, la vraie, ce ne sont pas les Domecq qui l’ont inscrite mais les Coquillas, ces petits toros noirs aux cornes courtes mais à l’âme si brave.

Aujourd’hui, c’est Javier qui gère la devise familiale. Les Domecq sont rassemblés dans la très andalouse finca d’«El Collado», tandis que les Coquilla sont un peu plus loin, près de Cuidad Rodrigo. Aux Domecq qui combattent sous le nom générique de Sanchez Arjona, la gloire des ferias de luxe où les combattent les plus grandes figuras, les Coquillas

se contentant de novilladas annoncées sous le nom on ne peut plus clair de Coquilla de Sanchez Arjona.

Passionné, Javier poursuit la route tracée par son père. Il remportera de nombreux succès dans les corridas et les Coquillas marqueront leur passage. Il est propriétaire d’une caste encensée pour sa bravoure. Le taureau, petit et bas, est très athlétique, il est mobile malgré son manque de «trapio».

Le 2e élevage est celui d’Alfonso Sanchez Fabres (beau-frère du père de Javier) qui laissera l’élevage à son fils Juan Sanchez Fabres qui dira : «Le taureau de Coquilla est un taureau de peu de contenant mais de beaucoup de contenu» et veut renforcer le physique de ses bêtes. Un élevage plus discret. Il croisera avec du sang Buendia puis introduit une seconde lignée. Ses taureaux aujourd’hui sont un mélange des sangs Saltillo (minoritaire) et Ibarra, ascendant Coquilla. Les robes grises sont majoritaires et les cornes plus petites. Le taureau est bas, ramassé et musclé. Il est harmonieux et noble.

De l’émotion pour la novillada des fêtes avec un cartel qui devra lui aussi se montrer à la hauteur.

JN

Publié le 03/08/2017 à 03:49, Mis à jour le 03/08/2017 à 07:50