SAISON 2016

 

Palmarès des Critiques Taurins du Sud-Ouest pour 2016

Egalement la section Sud-Ouest de l’Association des Critiques Taurins de France (ACTF) a proclamé :

  • Prix au meilleur lot de toro : desierto.
  • Prix à la meilleure novillada piquée : novillos de Dolores Aguirre lidiés à Vic-Fezensac le 18 septembre par Manolo Vanegas, Juan de Castilla et Ger
  • Prix à la meilleure novillada sans picadors : erales de José Cruz lidiés à Dax le 13 août par Baptiste Cissé et David de Salvador.
  • ardo Rivera.
  • Matador triomphateur : Emilio de Justo pour ses deux actuaciones d’Orthez face à des Hoyo de la Gitana et de Mont de Marsan face à des Victorino Martin.
  • Novillero triomphateur : Adrien Salenc.
  • Meilleur novillero en sans picador : Baptiste Cissé.

Les critique taurins du Sud-Ouest ont souhaité donner deux « Coups de Coeur », deux prix spéciaux :

  • à l’écarteur Baptiste Borde pour avoir écarté avec brio à la sortie des chiqueros les six Victorino de Mont de Marsan le 1er octobre dernier, comme il avait précédemment écarté le 15 août un toro de Baltasar Iban, premier du lot de Thomas Dufau.
  • aux Editions Passiflore de Dax pour le livre « Dax en habits de lumières » de Bernard Dussarat, illustré par des photos de Bertrand Caritey.

LE PALMARES DES CLUBS TAURINS PAUL RICARD 2016 DU S-O :.

MEILLEUR LOT DE TOROS :   Desierto 

MEILLEUR LOT DE NOVILLOS  :

1 er Prix :  DOLORES AGUIRE ( Vic Fezensac )

A noter la qualité exceptionnelle des novilladas:  PEDRAZA ( Garlin), VIRGIN MARIA (Mont de Marsan),

LOS MAÑOS ( Bayonne), RASO DE PORTILLO ( Hagetmau ), SALTILLO ( Roquefort), FERNANDO PEÑA ( Soustons) 

MEILLEUR LOT DE NOVILLOS  Non Piqués :

1 er Prix :           JOSE CRUZ ( Dax , Bougue ) 

Accessit :  VALDESFRENO ( Rion des Landes ) et SANCHEZ ARONA ( Maubourguet )

MEILLEUR TORERO :   Desierto 

MEILLEUR NOVILLERO  :

1 er Prix :  MANOLO VANEGAS 

Accessit :  ADRIEN SALENC 

MEILLEUR NOVILLERO  sans Picadors:

1 er Prix :  BAPTISTE CISSE

– Révélation en Corrida : EMILIO DE JUSTO pour ses prestations d’Orthez et Mont de Marsan

– Mention pour le lot de VICTORINO MARTIN organisée par la Peña Saint Jean de Saint Sever

– Mention aux organisateurs des rassemblements pour la défense de toutes nos traditions.

 Coup de cœur : 

Andre VIARD  pour son implication pour la défense de la tauromachie au travers du film et l’exposition, Tauromachies Universelles, ainsi que l’organisation du colloque au Sénat.


TOROBRAVO : Reseñas et photos : Jean-Michel Dussol

Maubourguet 21 août (tarde).

Les Coquilla de Sanchez Arjona régalent l’aficion.

http://torobravo.fr/maubourguet-21-aout-tarde-les-coquilla-de-sanchez-arjona-regalent-laficion/


JOURNAL DU GERS/ Marcel Lavedan

Maubourguet (21/08/2016)

Les novillos de Coquilla enflamment Maubourguet

http://lejournaldugers.fr/article/14294-novillada-les-novillos-de-coquilla-enflamment-maubourguet

Une superbe journée taurine


LA NOUVELLE REPUBLIQUE DES PYRENEES & LA DEPECHE :

Maubourguet (21/08/2016)

Les Coquilla de Sanchez Arjona : que du bonheur!

L’éleveur Javier Sanchez Arjona, ici à droite, et ses cousins Juan Sanchez Fabrés et son épouse Maria Cruz ne boudent pas leur plaisir après l’extraordinaire lot de Coquilla présenté.

Les Coquilla ont beau être d’authentiques monuments historiques biologiques, ils ne sont pas pour autant en ruines. Bien au contraire, ces centenaires ont toujours l’œil vif, du souffle, du jarret, de la bravoure à revendre, la classe de la vieille Espagne et cette bonne noblesse qui se confie tout en refusant de se laisser berner. Pour fêter les 120 ans de tauromachie à Maubourguet, Javier Sanchez Arjona a amené dans la cité adouréenne six magnifiques erales (taurillon de deux ans) qui ont éclairé la novillada comme autant d’astres solaires. Présentés de manière irréprochable, malgré leurs armures en crabe, ils ont tous fait preuve de la mobilité et de la puissance légendaire de leur encaste, d’allégresse et d’une agressivité incessante et piquante tempérée par la suave noblesse du sang Ibarra. Bouche fermée jusqu’au bout, ils ont inlassablement répété leurs charges avec toujours le même entrain. Tous ont été très applaudis à l’arrastre. L’excellent sixième a eu droit à un tour de piste posthume. Tant le lot était exceptionnel, d’autres erales auraient pu également prétendre à cet honneur, notamment le non moins bon deuxième. A la fin de la novillada l’éleveur fut appelé à saluer en piste. Fait rare en corrida, à la sortie tout le monde était unanime pour louer les qualités de ce bétail de rêve.

Les novilleros ont hélas été en-dessous des quadrupèdes. Il est vrai que c’est presque une loi inévitable du genre. Comment de très jeunes apprentis, qui en sont souvent à leurs premières novilladas, pourraient-ils se hisser à la hauteur du résultat de 100 ans de sélection rigoureuse ?

Malgré ses récents succès et son application, Carlos Olsina est encore bien vert. Il a du mal à trouver le « sitio », perd du terrain et aligne des passes sans profondeur. Avec l’acier, ce n’est guère mieux. Dommage,  ce premier eral était un authentique sucre d’orge. Emerveillé toutefois par les bontés du Coquilla, le public enthousiaste invite le Biterrois à saluer. Avec le quatrième, il est souvent débordé et accumule des passes sans jamais peser sur son adversaire. Silence avec un avis.

Piloté par les conseils du maestro Richard Milian, Baptiste Cissé sera celui qui se montrera le plus à son avantage. Il est élégant et fait preuve de « temple », même s’il a du mal à s’adapter au train d’enfer que lui mène l’excellent deuxième eral. Il reprend rapidement ses esprits et réalise une fin de faena bien menée. Une estocade efficace couronne l’ensemble et une oreille est accordée par la présidence. Face au cinquième, qui était le plus inconfortable du lot, il eut du mal à trouver le tempo, mais se montra méritant et opiniâtre, ce qui lui valut un tour de piste très applaudi.

Rafi subit le rythme du troisième, en oublie le « temple », est brouillon et désordonné et se fait manger tout cru. Curieusement, il fait une vuelta. En sixième position, il est confronté au meilleur eral du lot. Il profite de ses bontés sans pour autant se hisser à son niveau. Une demi lame et un bon descabello aboutissent à une mort rapide qui lui permet de promener une oreille généreuse.

Tout en plongeant leurs racines dans un passé lointain, les Coquilla nous ont montré combien ils peuvent aussi être un bétail d’avenir.     AT

Baptiste Cissé est élégant et présent à tous les tiers. Ici, il pose les banderilles comme il se doit dans le berceau des cornes

Rafi est encore très vert, mais  certains de ses gestes sont d’une grande beauté. On voit ici que les Coquilla chargeaient en rayant le sable du museau et en pesant sur l’homme.

Fiche technique
Arènes de Maubourguet, novillada non piquée des Fêtes 2016
6 erales de Coquillas de Sanchez Arjona, bien présentés, très encastés, nobles et offrant beaucoup de possibilités pour
Carlos Olsina : un avis et salut, un avis et silence
Baptiste Cissé : une oreille, vuelta
Rafi : un avis et vuelta, une oreille
Vuelta au sixième eral
Salut du ganadero à l’issue de la course
Président Roland Bruno (Aire sur Adour)
Température estivale
600 personnes


LES CHRONIQUES DU MOUN

Maubourguet (21/08/2016) :

Rafi et Cissé coupent une oreille à des excellents Coquillas de Sanchez Arjona…

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Dans le Sud ouest, à la fin de cette temporada, il sera difficile de déterminer les meilleurs lots de toros et d’erales. Pour les corridas ce sera par manque de candidats potentiels, pour les non piquées ce sera parce qu’il y a trop de vainqueurs possibles. Aux José Cruz de Bougue et Dax, aux Lartet de Vic, aux Sainte Cécile de Plaisance sont venus s’ajouter, ce dimanche, les Coquillas de Sanchez Arjona de Maubourguet. Joliment présentés bien que gachos, ils sont sortis encastés et ont donné du jeu tout en étant toréables. Tous sont morts bouche fermée.

Autrefois prisée des vedettes, cette encaste a été victime des diktats de certaines arènes qui ne juraient que par les gros bichos très armés. Il ne faut pas oublier que la corrida n’est pas un défilé de comice agricole, mais le mélange paradoxal de la fête et du combat. Quelques éleveurs ont, heureusement, conservé des toros de cette race. Quand on voit les prestations des Sanchez Fabres à Saint Sever en 2014 et des Coquillas de Sanchez Arjona de ce jour, on ne peut que les encourager à continuer.
Face à eux, trois jeunes toreros ont peaufiné leur apprentissage en se confrontant à un encaste exigeant mais qui offre de réelles possibilités de triomphe.

Le premier humilie dans le capote de Carlos Olsina dès sa sortie en piste. Il poursuit et remate après les banderilleros. A la muleta, il vient de loin et charge et répète avec alegria. Il a une excellente corne droite. Carlos Olsina se croise et l’embarque sur de bonnes séries de derechazos avec toujours le petit défaut esthétique d’être cassé en deux au moment d’allonger la passe. Le toro a beaucoup de caste et finit par déborder le jeune torero. A gauche, il est moins clair et les deux tentatives de naturelles avortent. En fin de faena, le coquilla, pas assez dominé, devient distrait et prend le dessus sur le torero. L’élève du San Gillen va cafouiller la mise à mort et tue d’une entière très basse après trois pinchazos. Il doit se contenter de saluer, le toro est applaudi à l’arrastre.
Le quatrième humilie bien à la cape mais avertit le torero sur une passe côté gauche. C’est un toro encasté, noble mais qui demande les papiers. Olsina l’entreprend à droite mais ne le fait pas assez humilier sur la première série. La seconde est meilleure car le torero baisse plus la main. L’eral est exigeant. A gauche, il cherche l’homme et met le met en difficulté d’autant que le torero ne le canalise pas assez en lui retirant la muleta trop vite. La fin de faena manque de transmission, toro et torero allant a menos. L’héraultais a du mal à fixer le bicho pour l’estocade et doit rentrer quatre fois a matar pour le tuer après avoir entendu un avis.

Le second est noble et humilie lui aussi. Il est lui aussi très encasté et exigeant mais a de la fixité. Baptiste Cissé aura du mal en début de faena à trouver le bon tempo. Il ne ralentit pas assez la charge du coquilla et se fait accrocher sur une série à gauche. Cela ira mieux en toréant à mi hauteur. Il canalise mieux la charge du toro et réalise en fin de faena trois bonnes séries de derechazos plus posées et plus dominatrices. Après avoir pinché, Baptiste s’engage et place 8/10ème de lame un peu trasera mais qui seront efficaces. Il coupe une oreille et le novillo est applaudi à l’arrastre.
Le cinquième sera le plus compliqué du lot. Très exigeant, il se défend avec du genio plus qu’il n’attaque. Bien reçu à la cape par Cissé, il met en difficulté Rafi lors d’un quite avant d’être repris en main par le landais. Aux banderilles, il coupe le terrain et envoie de violents coups de tête. Bien doublé, le coquilla est compliqué à droite. Sa charge est violente et désordonnée, Baptiste le canalise en le toréant à gauche. Le novillo met un peu mieux la tête de ce côté et permet au torero de réaliser trois séries de naturelles intéressantes dont une très belle passe en fin de faena. Le bicho a toujours du genio et la mise à mort sera laborieuse et le torero devra se contenter d’une vuelta.

Le troisième est, lui aussi très encasté. Il est très attentif à ce qui se passe en piste et répond à la moindre sollicitation. Bien banderillé par Rafi, le novillo prend le dessus sur le torero en début de faena que ce soit sur la corne droite ou sur la gauche. Brouillon, Rafi se fait accrocher la muleta à plusieurs reprises sauf sur une bonne série de naturelles en milieu de faena. Le nîmois va rester en dessous des possibilités du toro. Il réussira quand même une jolie série de naturelles, sans l’épée, en guise d’adorños. La mise à mort sera difficile, le torero s’énerve et doit s’y reprendre à plusieurs fois pour descabeller. Il s’octroiera quand même une vuelta.
Le dernier coquilla, un des plus costaud du lot, sera aussi le meilleur. Très encasté, il est comme les autres noble et il répète mais il a plus de fixité et il ira à mas. Sans retrouver son niveau d’Arzacq, Rafi réalise une bonne faena profitant des qualités de l’eral sans en exploiter toutes les qualités. C’est propre mais manque d’émotion artistique alors que le toro par sa fixité et sa capacité à répéter en humiliant le permet. Rafi s’engage et met une demie verticale. Plus à l’aise avec le verdugo, il coupe une oreille méritée tout comme la vuelta accordée au novillo.

Le public se retire satisfait de cette journée taurine commémorant les 120 ans de présence de la tauromachie espagnole à Maubourguet. Pascal, le président de Maubourguet Toros peut enfin souffler et nous inviter à la novillada non piquée de 2017.

Fiche technique :
Arènes de Maubourguet, novillada non piquée des Fêtes 2016
6 erales de Coquillas de Sanchez Arjona, bien présentés, très encastés, nobles et offrant beaucoup de possibilités pour
Carlos Olsina : un avis et salut, un avis et silence
Baptiste Cissé : une oreille, vuelta
Rafi : un avis et vuelta, une oreille
Vuelta au sixième eral
Salut du ganadero à l’issue de la course
Président Roland Bruno (Aire sur Adour)
Température estivale
600 personnes

Thierry REBOUL


Le grand débarquement des taureaux, le mercredi 17 Août 2016

Les taureaux sélectionnés par Maubourguet Toros sont arrivés mercredi matin d’Espagne. Partis la veille du campo proche du Portugal après Salamanque, ils ont parcouru environ 800 km dans les camions des frères Bats avant d’arriver aux corrales des arènes de Maubourguet. Les 6 érales au pelage superbe, à l’allure fière et imposante ont été achetés à Javier Sanchez Arjona qui sera vraisemblablement présent à la novillada, des coquilla de Sanchez Arjona dont les spécificités techniques ont été expliquées par Pascal Bouneau, président, et qui a aussi des connaissances taurines certaines. Les taureaux, d’une belle homogénéité, sont bien armés avec un pelage «negro». Un débarquement quelque peu mouvementé et délicat, les coups de cornes des bêtes résonnant , un bruit impressionnant avec quelques affrontements. Les curieux arrivés tôt le matin en ont «pris plein les yeux». Les taureaux déchargés dans le couloir étaient un peu stressés mais ont été très vite calmés grâce à «Poupon» qui a su leur administrer le rafraîchissement salutaire et apaisant. Restera à les nourrir.

120 ans de la tradition taurine (1896-2016), l’équipe de Maubourguet Toros a soigné le programme de la journée taurine par un hommage à Pierre Balao, à 11 heures, suivi du spectacle hispano-landais gratuit. Deux vaches landaises de la ganaderia Dousseau et des jeunes de l’école taurine de Richard Milian seront dans le ruedo. Une belle entrée en «musique» avec aussi les Armagnacs suivis du repas de l’aficion au Bouscarret à 13 heures. La novillada se déroulera à 18 heures avec les trois novilleros Carlos Olsina, Baptiste Cissé, El Rafi, face à ces taureaux espagnols de belle lignée, ce qui laisse présager d’un beau spectacle. Le cabaret flamenco en clôture de soirée avec tapas est ouvert à tous.

Le choix des taureaux : l’association a fait le choix d’une prospection en Espagne pour innover et mettre de l’éclat à cet anniversaire. Sur place à Salamanque, confiance a été faite à deux connaissances bien installées dans le milieu taurin et la visite sur le campo au mois de mars dernier a été déterminante.

Janine Noguez

Cliquez sur les liens ci-dessous pour visualiser les photos des novillos :

CORRAL 1 N° 64, N° 65, N° 70

https://photos.google.com/share/AF1QipNT2OEXwaxZPvF_ka_vnDXjzyw4Z2tG1RarUKy4xyuMLyxU3YD9ASWr0Qp4tMVrNA?key=UUpFbm1RcUN0YnZVY2NzanVNaVl0amNBdzA0a3F3

CORRAL 2 N°63, N°66, N° 72

https://photos.google.com/share/AF1QipOpdXBxmHnzfqFjCV3rua-W8jhOeLIajzZy6MhKyqSVXOhJde8IsXe-CfXB6umx6w?key=TDV3UjZlYmJNeTdLM3gxNUhOS1lla1VTQVhUQmhR

SOBRERO N° 33

https://photos.google.com/share/AF1QipOyrOE7QMrae_QFK-Vv6goWzqUrUz7FmTCU-2KqpEVSisLb9gEwNcGt7nX7nbEr_w?key=M3pBQUgxMDV5X0ktWnpyUTJfaXgyTXpKdzczeTh3


TROPHEE OCCITANIE – une très bonne initiative !

A l’initiative de Joe Gabourdès, président de la coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard,le trophée Occitanie vient d’être crée pour relancer la novillada sin caballo dans la nouvelle grande région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées!

La non piquée, passage obligé des jeunes apprentis toreros doit être beaucoup plus mise en avant et ce trophée doit servir de vitrine à la jeune aficíon! Six villes ont été retenues pour cette première édition 2016. Trois dans le sud-est: VauvertBoujan et Bouillargues. Trois dans le sud-ouest: PlaisanceRiscle et Maubourguet. Pour chaque date, les organisateurs du trophée offriront des places aux arènes pour les jeunes, ce qui devrait emmener un nouveau public à la découverte de la Tauromachie! A la fin du cycle, un prix sera remis au meilleur ganadero ainsi qu’au meilleur novillero. Souhaitons à ce jeune trophée de rencontrer l’adhésion du public tout au long de la saison!


le 27 mai 2016 à Salamanque

Une histoire de cigognes et de taureaux

Le groupe à Salamanque dans la cour de la « Casa de las Conchas » du XV e siècle (300 coquillages).

  • Publié le 09/06/2016 à 03:54

Ce n’est pas une nouvelle fable mais c’est l’histoire vécue par Maubourguet Toros lors du voyage à Salamanque qui a été escorté par ces deux compagnons tout au long du périple. Un club dynamique mené par le président Pascal Bounneau qui a eu le grand plaisir de faire une étape remarquable alliant culture, gastronomie et tradition taurine. En effet, toute l’équipe prépare la prochaine novillada du mois d’août qui rendra hommage à la corrida locale née en 1896, comme en témoigne l’affiche qui orne un mur de la mairie et qui sera aussi à l’origine de la prochaine pour célébrer les 120 ans. Le maire Jean Nadal accompagnait l’équipe et s’est montré enchanté de l’initiative.

Pour les cigognes, un oiseau qui a élu domicile dans cette région agricole d’Espagne, «le grenier à blé» comme le précisera Jean-Claude Fréchou, et qui bâtit ses nombreux nids sur les édifices religieux. Et lorsque l’oiseau claquette ou craquette, il se fait entendre et remarquer. Les touristes locaux ont pu admirer des nids au couvent d’Esteban, à Ciudat Rodrigo et dans les champs.

Côté culture, la ville de Salamanque a enchanté le groupe de par sa richesse, son patrimoine, sa qualité de vie et sa gastronomie. Ciutad Rodrigo, village médiéval de charme, a recueilli beaucoup de suffrages, entre admiration et surprises et aussi les cigognes sur tous les toits.

Du côté des taureaux, la visite de l’élevage de Javier Sanchez-Arjona (réservé pour la novillada d’août), près de Salamanque, a marqué les esprits. Le groupe était accueilli par Jean-Luc Duffau (ami de Jean Gilbert), ancien Marciacais, lié au milieu taurin. Taureaux en liberté sur des espaces herbeux immenses plantés de chênes avec une flore superbe, digne d’une palette de peintre. La corrida à Ledesma, un mano a mano de Sebastian Castella et Simon Lopez, a été diversement appréciée et a permis de vivre l’ambiance espagnole authentique. Elle terminait le voyage. JN


14 avr. 2016 à Toulouse

Le Groupe La Dépêche du Midi et la tauromachie 

En tout début de saison le groupe La Dépêche du Midi invite chaque année les acteurs de la tauromachie qu’ils soient organisateurs de spectacles ou responsables d’ activités taurines afin d’établir le bilan de l’année écoulée dressé par les journalistes Jean Michel Dussol et Patrick Louis et évoquer les perspectives à venir.

Pour la soirée 2016, il a été annoncé que cette initiative, jusqu’alors limitée à la région Midi Pyrénées, serait étendue à la nouvelle grande région Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon du fait de l’intégration au groupe des titres précédemment détenus par le groupe Midi Libre (pour les quotidiens : Midi Libre, L’Indépendant, Centre Presse).

Au cours de cette rencontre d’échange et de convivialité, Monsieur Eric Laffont-Baylet, administrateur délégué chargé des relations extérieures a procédé à la remise des Trophées La Dépêche du Midi, œuvre des maîtres-verriers de Carmaux, aux organisateurs présents : Aignan, Carcassonne, Eauze, Vic Fezensac et Maubourguet.

La Fédération des Sociétés Taurines de France a aussi été distinguée et s’est vu remettre le « Trophée La Dépêche 2015 » au nom de l’ensemble des clubs taurins de la région.


Un voyage dans l’histoire des tauromachies méditerranéennes,

de la Préhistoire jusqu’à nos jours

expo1 » Présenté à Saint-Sever, puis à Mont-de-Marsan, le musée itinérant sera déployé les 6 et 7 janvier au Carré d’Art à Nîmes avant de pousuivre son voyage à travers la France et l’Espagne.

Il ne faut pas manque d’aller voir cette exposition accompagné d’enfants. Les enfants sont friands des images et des récits mythiques de l’histoire ancienne, ils admirent les personnages qui s’y illustrèrent et ces toreros habiles et courageux, véritables héros modernes, qui combattent des taureaux si beaux, si forts, si redoutables… Il faut ausssi inviter des amis et connaissances à s’y rendre, surtout s’ils ne connaissent pas les toros. Pour peu qu’ils soient curieux, ils y découvriront un univers insoupçonné.

Cette exposition comporte 86 panneaux disposés en forme de labyrinthe qui remonte le tunnel du temps, un fabuleux voyage jusqu’aux origines de notre culture. » (fstf) – au « Carré d’Art » de Nîmes les 6 et 7 janvier.

http://www.torofstf.com/content/un-aper%C3%A7u-du-mus%C3%A9e-itin%C3%A9rant-des-tauromachies-universelles

Ci-dessous un autre  lien pour visualiser le film d’André Viard « Tauromachies universelles  » sur l’historique de la naissance du Taureau 66 minutes pendant lesquelles vous ferez de formidables découvertes!!

Cliquez ci-dessous: ( de préférence en grand écran )

https://vimeo.com/tauromachiesuniverselles