PALMARES DE L’ UCTPR DU SUD-OUEST 2012
Voici le palmarès des clubs taurins Paul Ricard, proclamé le 20 octobre 2012 à Plaisance, pour le Sud-Ouest :
Meilleur lot de toros : Fuente Ymbro, à Mont de Marsan. Accessit à Jos� Escolar Gil, à Mt de Marsan.
Meilleur lot en novillada piquée : Valdellan, à Parentis.
Meilleur lot en non piquée : Alma Serena, à Bayonne. Accessit à J.L Darre à Eauze.
Meilleur torero : Ivàn Fandillo. Prix Spécial à Fernando Roble pour son comportement avec les Escolar Gil de Mt de Marsan
Meilleur novillero : Juan LEAL
Meilleur novillero en non piquée : Louis HUSSON.
Révélation en non piquée à Juan Bautista Molas.
Coup de coeur à la Peñ a Alegria de Dax pour son attitude pédagogique avec les jeunes à Dax.
Mention spéciale à Julien Lescarret pour l’année de sa despedida.
ECHOS DU CALLEJON
MAUBOUGUET : NOVILLADA de samedi le 18 Août à (21 h)
En raison de la forte canicule, Maubourguet Toros avait programmé sa novillada en nocturne avec un important effort d’organisation d’accueil avant le spectacle :
Possibilité de restauration, démonstration de sévillanes, concert des Armagnacs.
Pour la deuxième fois le ganadero du sud-est, Jacques GIRAUD avait été retenu pour fournir les novillos, un lot exceptionnel avec armures et trapio, avec un moteur extraordinaire, répétant les charges avec beaucoup de noblesse, rectilignes, museau dans la muleta et finissant bouche fermée. Face à eux une terna de novilleros volontaires, avec un bagage technique différent, mais tous les trois très volontaires. Ces divers ingrédients firent de cette soirée un grand moment taurin qui méritait plus de public.
Ou sont les aficionados qui du haut des tribunes ou dans les colonnes de revues spécialisées prétendent guerroyer pour sauver la fiesta brava et si on commençait à aider ces placitas et leurs dévoués dirigeants, les éleveurs de bétail brave, qui sélectionnent avec passion, inquiets de l’avenir si certaines arènes n’accueillent plus la tauromachie espagnole.
Tiago SANTOS : salut du tiers et une oreille
Cristian VALENCIA : silence et silence
Diego de LLANOS : une oreille et silence
MAUBOURGUET LE 18 AOUT : LES NOVILLOS MENENT LA DANSE
Pour la novillada des fêtes de Maubourguet, il était très difficile de faire mieux, voire aussi bien que l’an dernier. Ce fut donc un cran en-dessous. Une novillada cependant intéressante, qui ne restera pas dans les anales, mais de bonne tenue. Les novillos de Jacques GIRAUD étaient justes de présentation, mais tous donnèrent du jeu et à l’exception du faible troisième et du « tardo » sixième, tous eurent beaucoup d’énergie et de moteur comme l’on dit dans le milieu. En quelque sorte de l’extrait de novillo, peu mais très concentré. Globalement, ils menèrent la danse de bout en bout et furent pour la plupart supérieurs à leurs adversaires bipèdes.
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Photo Christian SIRVINS
Le Portugais Tiago SANTOS fit un joli lever de rideau en accueillant le novillo d’ouverture par une cape fleurie et variée. Il posa ensuite trois superbes paires de banderilles en n’hésitant pas à se placer dans le berceau des cornes. A l’étoffe , le petit novillo était encore très vif et se retournait avec la souplesse d’un chat, ce qui rendait sa palea quelque peu désordonnée et inconfortable. Tiago sut canaliser cette fougue à l’état brut, améliorer les charges du Giraud et mettre en exergue ses qualités. Hélas, la froideur du public et une première lame dans le gilet qui précéda une magnifique estocade efficace et portée dans la croix, ôtèrent tout espoir de trophée. Salut.
Le quatrième novillo était faible. Le Portugais se vit donc dans l’obligation de le toréer à mi-hauteur avec des soins d’infirmier ce qui ne joua guère en faveur de l’esthétique. Pour ne rien arranger le novillo partit aux planches. Le novillero porta une estocade jusqu’à la garde et obtint une oreille.
Photo Christian SIRVINS
Le Vénézuélien Cristian VALENCIA a souvent un toreo à l’emporte-pièce. A Maubourguet, il en a usé et aussi hélas abusé, ce qui a réduit sa prestation à un fatras de passes sur le « pico » et d’attitudes outrancières pour ne pas écrire grotesques et vulgaires. Nous ne retiendrons de sa prestation qu’une excellente série sur la gauche au cinquième novillo. Dommage, car ses partenaires quadrupèdes méritaient beaucoup mieux, notamment le cinquième.
Photo Christian SIRVINS
Diégo de LLANOS, élève de la Fondation El Juli, torée avec « temple » et une certaine élégance, mais il n’a, comme la plupart des novilleros actuels, aucun sens des terrains ni de la lidia. Un peu comme un danseur qui ferait de belles figures sans tenir compte de la moindre chorégraphie. Il toréa de très loin le manso troisième, comme s’il craignait de salir son beau costume, mais enfonça une lame entière efficace mais décrochée, qui lui valut une oreille offerte par le président F. FORTASSIN malgré le peu de pétition. Le sixième novillo devait être torée aux tiers. De LLANOS ne le comprit jamais s’entêtant à vouloir lui imposer le centre de la piste, réduisant ainsi ses charges à néant.
Belle entrée, supérieure à celle des années précédentes malgré la chaleur caniculaire.
Antoine TORRES
NOVILLADA NOCTURNE DES FETES DE MAUBOURGUET
Extrait du reportage de Jean-Michel LAMY (son site Corrida Passion) de cette belle soirée du 18 Août
entre la musique des Armagnacs et les sévillanes du groupe Amaya,
une novillada non piquée avec des novillos de Jacques Giraud, pour Tiago Santos, Christian Valencia et Diego de Llanos.
N’oubliez pas la Novillada Non Piquée de Samedi 18 Août 2012 à 21 h :
cliquez sur l’image pour visualiser le programme
https://maubourguettoros.com/wp-content/uploads/2010/04/presse2012.pdf
La tauromachie du Val d’Adour au plus haut sommet le 1er Juin 2012
François Fortassin entouré de Michel Raymond , organisateur des activités taurines de Castelnau, de Christian Lesur, Fondateur du Centre Français de Tauromachie, et des différents responsables des clubs taurins du Val d’Adour.
Si l’on peut aisément tisser un lien entre l’Andalousie, le vin de Jerez et le toro, il est plus difficile d’en imaginer un entre ce même toro et le Pic du Midi. C’est pourtant ce que vient de réaliser avec brio François Fortassin, Sénateur et Président du Syndicat Mixte du Pic du Midi. Le Pic, comme l’on dit en Bigorre, n’est pas seulement cet incomparable belvédère en avant de la chaîne, offrant une vue nulle autre pareille, et un observatoire de renommée mondiale.
Il est aussi l’histoire d’une extraordinaire aventure humaine faisant appel aux mêmes élans du cœur que la tauromachie : goût de l’aventure, recherche de l’absolu, désir de décrocher la lune et les étoiles, courage, ténacité face à l’adversité…
C’est pourquoi, par une météo des plus clémentes, F. Fortassin a accueilli, au milieu des sommets enneigés, les responsables des différents clubs taurins du Val d’Adour venus présenter leurs cartels 2012.
Plus que jamais, les Hautes-Pyrénées ont été « les sommets de l’accueil ».
Michel Raymond et Henri Michel nous ont donné rendez-vous à Castelnau-Rivière-Basse le samedi 30 juin, P. Caunille à Plaisance le 14 juillet, F. Ducousso le samedi 28 juillet à Garlin, F. Darroux le samedi 4 août à Riscle et J.-C. Burosse le 18 août à Maubourguet.
Était aussi présent Christian Lesur, directeur du Centre français de tauromachie jumelé avec le centre de Catalogne désormais privé de spectacles taurins par le gouvernement catalan. Grâce à lui, l’éleveur Prieto de la Cal offrira gratuitement un lot de son mythique bétail pour la novillada de Castelnau-Rivière-Basse du 30 juin au matin. En contrepartie, le novillero Abel Robles sera au cartel. Étaient aussi présents Paul Bonnet, Jean-Louis Darré, représenté par Mme V. Podesta, et Bats, trois éleveurs du terroir, ainsi que Marcel Garzelli, pape noir de la tauromachie du Sud-Ouest, et Armand Touzanne, premier de cordée de cet autre sommet de la Bigorre : le porc noir.
Cette réunion ne pouvait se terminer sans la visite privilégiée des installations scientifiques menée avec passion, compétence et professionnalisme par M. Duthu.
Nous publierons en temps utile les détails de chacune de ces ferias. Gageons qu’à la suite de cette rencontre taurine au pic des étoiles, naîtront d’autres étoiles… en habit de lumière.
Publié le 04/06/2012 à 03:47 Claire Torres (NR)
Castelnau Rivière-Basse le 18 février : le trophée du Val d’Adour à Brandon Campos
Brandon Campos a reçu le trophée du Val d’Adour aux cotés de Michel Raymond et des représentants des clubs (J.Noguez).
Virus et Passion :
Il vient récompenser ce jeune torero mexicain qui a livré la meilleure faena dans les arènes du Val d’Adour Aignan, Castelnau, Garlin, Plaisance et Riscle. Lors de la novillada d’Aignan, Brandon Campos a coupé l’unique oreille de la journée.
En France depuis trois ans et bientôt majeur, s’exprimant difficilement dans notre langue, Brandon a remercié l’organisation des arènes françaises et a salué l’accueil chaleureux qu’il a reçu partout. Il a retracé son parcours sachant que, l’an prochain, il passe en novillada piquée.
Il recevait une magnifique cape et une muleta marquées à son nom de la part des clubs du Val d’Adour et de Michel Raymond, président du club local. Et pour les produits locaux, trente-six bouteilles de vin ont complété le prix. Brandon Campos a terminé sa prestation en rendant hommage au public présent dont il a salué le nombre et l’enthousiasme.
Une tradition forte
François Fortassin parlera de pari : C’est une histoire commencée avec le point principal qu’est la passion et une passion ne peut s’éteindre ici. Il ajoutera aussi que l’ensemble des spectacles sera sauvé en respectant les règles. Les clubs présenteront ensuite les diverses manifestations programmées dans les arènes du Val d’Adour et assisteront aux projections de Guy Tardy.
Michel Raymond clôturera la soirée avec les remerciements d’usage, sans oublier l’équipe cuisine et la presse.(J.NOGUEZ)
Miguel Darrieumerlou célèbre revistero de la revue « Toros » anima une table d’intervenants connaissant le sujet.
Méjanes le 28 janvier 2012 : Maubourguet Toros atteint l’excellence
Publié le 17/02/2012 à 03:50
Antoine Torres
« Ne cours pas André, j’ai le même à Maubourguet ! » Voilà, ce qu’en paraphrasant une certaine publicité, l’on pourrait dire à bien des aficionados des Hautes-Pyrénées qui parcourent de très longues distances pour voir des spectacles taurins, alors qu’ils boudent l’arène la plus proche, celle de Maubourguet. Pourtant, elle ne fait pas moins bien, mais au contraire mieux que les autres.
Pour la deuxième année consécutive, les 40 clubs taurins Paul-Ricard lui ont décerné le prix du meilleur lot de toros-novillos de la saison 2011 dans le Sud-Ouest. Il y a deux ans, il s’agissait du bétail gersois de Paul et Jérôme Bonnet, et l’année dernière, des pensionnaires de l’élevage arlésien de Jacques Giraud.
En 2010, les excellents novillos du Lartet avait été gâchés par l’incapacité des novilleros, mais en 2011, la novillada atteint l’excellence à tous les niveaux. Si certains Bigourdans se dispensèrent du petit déplacement, deux très grandes figures du monde taurin n’hésitèrent pas à faire un bien long voyage pour y assister. Victorino Martin, le roi des éleveurs, se déplaça depuis la lointaine Estrémadure et le maestro Victor Mendes vint depuis les portes de Lisbonne. Il faut croire que les dieux de la tauromachie tinrent aussi à quitter leur Olympe pour être de la fête, puisque cette novillada fut un sans-faute. Les taureaux offrirent du jeu et furent d’une grande mobilité tout en faisant preuve de ce piquant et de ces difficultés qui donnent du relief et du sens au spectacle taurin. Pour preuve, la dépouille de deux d’entre eux fut gratifiée d’un tour de piste posthume et le ganadero, après avoir été invité à faire une vuelta triomphale par le novillero portugais Tiago Santos, sortit « a hombros » avec les novilleros triomphateurs. Face à cet excellent bétail, Maubourguet Toros avait soigneusement choisi trois novilleros, comme on a perdu l’habitude d’en voir, prêts à gagner leurs galons au feu quel que fut l’adversaire. Tiago Santos, le novillero portugais, coupa trois oreilles, l’Espagnol David Martin dessina des naturelles de rêve et coupa une seule oreille à cause de ses difficultés à l’épée et le Vénézuélien Cristian Valencia obtint deux trophées. David Martin a été gratifié par les clubs taurins Paul-Ricard du prix décerné au meilleur novillero sans picador pour la saison taurine 2011 dans le Sud-Ouest et Tiago Santos (6 oreilles pour 2 novilladas seulement) a été finaliste pour le trophée du Val d’Adour remporté par Brandon Campos qui avait eu plus de contrats. Je sais qu’il est difficile d’être prophète en son pays, mais de tels succès réitérés méritent un peu plus d’attention de la part de l’aficion bigourdane. En tout cas, ils légitiment parfaitement l’aide apportée par la municipalité et devraient faire taire les mauvaises langues, qui ne font jamais rien, mais savent, à l’ombre des platanes, si bien refaire les affaires de la ville quand arrive l’heure de l’apéritif. En tout cas, bravo à l’éleveur et à Jean-Claude Burosse et à son équipe pour cette belle distinction qui fait honneur à la tauromachie bigourdane.