SAISON 17

Novillada dimanche 20 Août 2017 :

avec les 2 branches Coquilla dans l’arène

En haut : Eral de Sanchez Fabres robe grise asaltillado, Coquilla, type Buendia
en bas : Eral de Sanchez Ajona, robe noire,ibarreño, Coquilla type Coquilla.

Suite au succès des Coquilla de Sanchez Arjona l’an passé, la lignée coquilla sera à nouveau présente dimanche prochain dans les arènes maubourguéttoises. La nouveauté viendra du fait que l’encaste sera représenté dans sa totalité puisque seront présents en piste 3 erales de Sanchez Arjona et 3 autres assez différents de son cousin Sanchez Fabrés.

L’histoire des Coquilla débute au XIXe siècle. En 1851, après la mort du comte de Vistahermosa, la veuve de Murube, achète deux lots de cet élevage fondateur des toros de combat. En 1884, son fils vend un lot de Murube à Eduardo Ibarra. En 1905, le Comte de Santa Coloma acquiert la moitié de ce lot et le croise avec du Saltillo. Il réunit ainsi la bravoure et la noblesse des noirs Murube et la caste des gris Lesaqueños aux origines diverses (Vistahermosa, navarrais et toros autochtones). Pendant ce temps, sur les lointaines terres de Salamanque, Andrés Sanchez Rodriguez élève du bétail brave Veragua et Carreros. En 1912, son fils qui sera surnommé Paco Coquilla (nom de la finca), mécontent des résultats de ce bétail l’élimine. En 1916, il prend la route d’Andalousie et en revient avec un lot de vaches Ibarreñas dont voulait se débarrasser le Comte de Santa Coloma et avec des étalons Santa Coloma. Sur les conseils du matador Joselito, il rajoute du piquant en achetant des étalons du Marquis d’Albaserrada (les aïeux des Victorino). Les succès se succéderont ainsi jusqu’en 1934, date à laquelle l’élevage sera partagé en cinq lots. Justo Sanchez Fabrés qui loue des terres à Coquilla devient alors propriétaire d’un quart de l’élevage et l’annonce pour ses fils au nom de «Hermanos Sanchez Fabrés».

Jusqu’aux années 1970, l’élevage va de succès en succès. À partir de cette date, le monde taurin est saisi par la folie du gigantisme et s’intéresse plus au contenant qu’au contenu. Les Coquilla sont nobles et braves, mais de petite taille et d’armures modestes. Cette nouvelle mode amène l’élevage dans l’impasse. À la fin des années 1980, Juan Sanchez Fabrés décide de remodeler son élevage en rajoutant du sang Buendía via la maison Chopera. C’est toujours du Santa Coloma, mais avec plus de physique et d’armures.

Les résultats de ce croisement se voient facilement. Ce sont des toros asaltillados, de robe grise, doté de davantage de tête et de présence que les Coquillas purs. Ce seront trois de ces exemplaires que Sanchez Fabrés amènera en terre bigourdane. Son cousin, Sanchez Arjona présentera des Coquilla souche historique, plus modestes de présentation et de couleur noire, mais dotés des belles qualités déjà montrées en 2016 dans les arènes de Maubourguet. Un bétail qui fit les beaux jours des plus grandes arènes d’Espagne, mais que les exigences de la mode du toro très grand, très gros et très armé a hélas relégué au rang des novilladas. Comme tout réel «encaste», les Coquillas ont un comportement spécifique. Ils sont généralement mobiles et transmettent de l’émotion. Les Coquillas actuels sont bien sûr différents de ceux de leurs débuts. Depuis 1940, les Sánchez Fabrés et les Sanchez-Arjona (nom du gendre) sont désormais sélectionnés pour durer davantage au troisième tiers.

Antoine Torres

Album partagé – Guy Lamon, R C – Google Photos

ET LE CARTEL SUIVANT :

avec Hector GUTERRIEZ du Mexique, João d’ALVA du Portugal et Yon LAMOTHE de France

il a 17ans et est élève du citar (centro de alto redimiento para toreros)

en 2016 il est finaliste du concours des novilleros dans la monumental de Mexico

en 2O17 il gagne le bolsin de llerena; est également finaliste du bolsin de Ledesma et se qualifie pour la prochaine finale du célèbre Alfarero de Plata de Villaseca e la Sagra

Il est le premier triomphateur sans chevaux dans le sud ouest avec 2 grosses oreilles coupées à un imposant novillo du comte de Mayalde à ARZACQ

une tauromachie totale et très exposée sont les qualificatifs que l on peut afficher pour décrire le concept de ce jeune et ambitieux mexicain.

Son nom : João Ricardo Paicão Da Silva

Son nom d’artiste : João d’ALVA

Date et lieu de naissance : le 24 avril 2000 à Alcochete (Lisbonne)

Catégorie : novillero sans picador et pose des banderilles

Jeune élève de l’école taurine José Falcão de Vila Franca de Xira

NOVILLADAS :

25/06/2016 Place de toros de Vila Franca de Xira

10/08/2016 Place de toros de Beja

03/09/2016 Place de torosde Montemor-o-Novo

17/09/2016 Place de toros de Sobral de Monte Agraço

BECERRADAS :

22/04/2016 Llerena (Badajoz)

30/04/2016 Azambuja

04/06/2016, 11/06/2016 et 18/06/2016  Cabo de Leziria (Vila Franca de Xira)

15/08/2016 Miraflores de la Sierra (Madrid)

10/09/2016 Brunete (Madrid)

24/09/2016 San Augustin de Guadalix (Madrid)

Triomphateur des classes pratiques Da comunidad de Madrid 2016

TENDADEROS 2016 : 20 Ganadérias Portugaises

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Ce jeune homme natif de Tartas apprend au sein de l’école de Richard Milian

il apprend très vite et met son sens du toro au service d une tauromachie enlevée intelligente et remplie de fraicheur!

il triomphe à Saint-Sever en novembre 2016 face aux exigeants Sanchez Fabres et remporte le premier trophée Felix Robert.

il triomphe de nouveau avec force a Mugron en coupant 2oreilles a un novillo de Alma Serena.

et est le récent vainqueur du bolsin la Muleta de Saint Martin de Crau.

A Maubourguet, il retrouvera les EXIGEANTS COQUILLAS partenaires de son premier triomphe!!


CALENDRIER DE LA TEMPORADA 2017 :


  

 

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