PALMARES DES CLUBS TAURINS PAUL RICARD 2011 A AIRE SUR L’ ADOUR LE 23 OCTOBRE
MEILLEUR LOT DE TOROS :
1 er Prix : Toros de Joselito (Del Tajo y de la Reina) ( Bayonne )
Accessit : Baltazar Iban ( Aignan )
MEILLEUR LOT DE NOVILLOS :
1 er Prix : Baltazar Iban ( Saint perdon )
Accessit : Fidel San Roman ( Roquefort)
MEILLEUR LOT DE NOVILLOS Non Piqués :
1 er Prix : Alma Serana ( Bayonne ) et Giraud ( Maubourguet )
Accessit : Valdefresno ( Rion )
MEILLEUR TORERO :
1 er Prix : Manzanares
Accessit : Mora
MEILLEUR NOVILLERO :
1 er Prix : Sergio Flores
Accessit : Fernando Adrian
MEILLEUR NOVILLERO sans Picadors :
1 er Prixï : Brandon Campos et David Martin Escudero
Coup de coeur :
Gabin Rehabi pour ses prestations à Vic Fezensac et à Tyrosse
Prix spécial :
PARENTIS pour l’organisation de 3 novilladas avec une présentation irréprochable
BAYONNE pour l’organisation des 4 novilladas sans picadors avec les ganadérias Françaises INFOS DIVERSES
Tiago triomphe au cours d’une novillada inoubliable
le samedi 20 août 2011
Sortie triomphale de Jacques Giraud l’éleveur de Cristian Valencia, qui obtint deux oreilles, et deTiago Santos, triomphateur avec trois oreilles.(Photo A.TORRES)
De rêve et inoubliable, telle a été la novillada de Maubourguet. Une de ces novilladas qui hantent les rêves des aficionados, mais auxquelles on n’assiste que très rarement dans une vie d’aficionado. Les six utreros de l’élevage camarguais de Jacques Giraud, non seulement étaient très bien présentés, très joliment armés et de taille parfaitement adaptée à la novillada non piquée, mais en outre ils offrirent du jeu et furent d’une grande mobilité tout en faisant preuve de ce piquant et de ces difficultés qui donnent du relief et du sens au spectacle taurin. La dépouille de deux d’entre-eux fut gratifiée d’un tour de piste posthume et le ganadero après avoir été invité à faire une vuelta triomphale par le novillero portugais Tiago Santos, sortit « a hombros » avec les novilleros triomphateurs. Face à cet excellent bétail, trois novilleros, comme on a perdu l’habitude d’en voir, prêts à gagner leur galons au feu quel que soit l’adversaire.
David Martin Escudero exécutant une naturelle dans les règles de l’art.(photo A.Torres)
L’Espagnol David Martin Escudero pratique un toreo d’une rigueur toute castillane, dépourvu de fioritures inutiles et empreint de cette orthodoxie qui engendre la profondeur. Aussi introverti que son cousin José Tomás, David ne fait aucune concession de communication pour essayer de plaire. C’est à la fois sa force et sa faiblesse. C’est ainsi que bien peu sur les gradins se rendirent compte qu’il avait dessiné les meilleures passes de la novillada, enchaînant des naturelles soyeuses et intemporelles qui semblèrent arrêter les aiguilles des montres et horloges.
Avec le novillo d’ouverture, manso, manquant de noblesse et plutôt faible, le novillero de Galapagar fit une prestation d’une grande technicité, mais son échec avec l’acier anéantit tout espoir de trophée. Le quatrième, d’entrée de jeu chercha l’homme. David sut canaliser les charges intempestives aussi bien à droite qu’à gauche et améliora notablement son adversaire avec « temple » et beaucoup de style. Après un essai infructueux, il enfonça une lame entière longue d’effet. Encore une fois, le public ne s’aperçut guère de la valeur de la faena, qui cependant ne passa pas inaperçue auprès de la présidence, laquelle octroya une oreille parfaitement méritée.
Tiago Santos dessinant une passe d’une telle perfection que derrière lui, dans le callejon,
le maestro Victor Mendes en reste bouche bée .
La joie de Tiago Santos après avoir coupé trois oreilles..(photo A.Torres)
Le Portugais Tiago Santos était venu avec la ferme résolution de triompher. Ce garçon, grand et svelte, a beaucoup de style et son toreo est très enlevé et allègre. Présent aux trois tiers, il manie la cape avec diversité e élégance, pose les banderilles avec maestria et joue de la muleta avec « temple » et autorité. Il sut profiter des bontés du deuxième novillo, mais quatre descabellos pour en venir à bout ne lui permirent que de couper une seule oreille. Vuelta pour le Giraud. Avec le magnifique cinquième, que Tiago me fit le plaisir et l’honneur de me brinder ainsi qu’à la N.R., ce ne fut que du bonheur. Une cape allègre, de belles poses de banderilles et des passes sur les deux bords joliment dessinées. Il signa l’ensemble d’une superbe estocade jusqu’à la garde et pendant que je lui rendais sa « montera » la présidence sortit deux mouchoirs blancs, lui octroyant ainsi les deux oreilles, et un bleu décernant la vuelta du novillo.
Valencia, très bon banderillero clouant une paire en se penchant dans le berceau des cornes..(photo A.Torres)
Cristian Valencia s’inscrit dans la tradition latino-américaine des novilleros courageux et volontaires. Très bon capeador et bon banderillero, le Vénézuelien torée à l’emporte-pièce ce qui sied bien à la mobilité des Giraud, qui plaît beaucoup au public, mais qui parfois engendre aussi un certain désordre dans sa lidia. Après des passes de cape très serrées, il fit une bonne faena avec son premier novillo, dessinant avec la muleta de belles naturelles très bien synchronisées. Il tua d’une lame entière un peu tombée mais efficace et obtint une oreille, tandis que la dépouille de cet excellent novillo sorti en troisième position se vit octroyer un tour de piste posthume. Toujours aussi volontaire, Cristian eut un peu de mal à canaliser les charges intempestives du sixième novillo qui passait très bien, mais qui jouait parfois de la tête. Ce garçon a déjà beaucoup de métier, mais il gagnerait à raffiner un peu son style. Il enfonça une lame entière efficace et obtint une oreille amplement méritée.
Jacques Giraud, Tiago Santos et Cristian Valencia sortirent des arènes portés en triomphe.
Victorino Martin et le matador Victor Mendes étaient dans le callejón. Ils furent invités à saluer sous l’ovation du public. M. Laffont, Directeur de la Communication du Groupe de Presse de la Dépêche du Midi, fut convié à participer à la remise des prix. C’est au tour des assiettes de tapas que se continua ce qui a sûrement été la meilleure novillada de cette temporada dans notre Sud-Ouest. Antoine Torres
Samedi 20 août 2011, à 19 h, novillada de Maubourguet.
Au cours des années passées, les arènes de Maubourguet ont su gagner leurs lettres de noblesse grâce à la qualité et au sérieux des spectacles produits. Organisées par Maubourguet-Toros, ces novilladas sont le fruit de l’énorme travail fourni par Jean-Claude Burosse et son équipe. Un travail d’un an pour deux heures de spectacle ! Bien sûr, les choses ne sont pas toujours parfaites, mais la corrida parfaite n’existe que dans l’imagination fertile des aficionados ; elle est d’ailleurs le moteur qui fait fonctionner ce Mundillo qui, chaque fin de semaine, se met en route pour assister au spectacle de ses rêves. Sans cette quête d’absolu jamais atteint la tauromachie n’aurait jamais pu perdurer. L’année dernière, le lot de novillos de la novillada de Maubourguet a reçu le prix du meilleur lot présenté dans le Sud-Ouest. Excusez-moi du peu ! Les novilleros par contre n’avaient pas été à la hauteur. Maubourguet-Toros n’a pas hésité à prendre son bâton de pèlerin pour partir à la recherche de ces novilleros de qualité, qui au lieu de jouer des relations et des sites internet tapageurs, préfèrent apprendre le métier en restant dans l’ombre tout en s’entraînant jour après jour dans les arènes des élevages sous l’œil sévère d’un grand maître. C’est donc en faisant le tour des tientas des élevages que l’on peut les dénicher. Un travail minutieux qui exige patience et observation. C’est ainsi qu’a été confectionné le cartel de la novillada 2011.
David Martin Escudero, neveu du plus grand des éleveurs et cousin du plus grand des toreros, José Tomás, sera le chef de lidia. Ce garçon apprend depuis bientôt quatre ans l’art de Cúchares. Sans le moindre effet publicitaire, inconnu ou presque du public français, il a déjà à son actif des dizaines de novillos, toros et vaches toréés en privé. Il vient de faire une entrée fracassante en France en devenant aujourd’hui-même le triomphateur des novilladas non piquées de la Feria de Dax
Cristian Valencia est un vénézuélien qui collectionne les triomphes en Espagne. Fils de matador, il s’inscrit dans la tradition latino-Américaine de ces novilleros qui agissent dans les trois tiers avec une folle envie de triompher.
Le Portugais Tiago Santos partage avec David Martin le sens du travail bien fait, l’humilité et un apprentissage loin des projecteurs médiatiques. Athlétique, il possède un vaste registre aussi bien à la cape qu’à la muleta qu’il sait manier avec « temple ». Elève du plus grand torero banderillero de son époque, rien de moins que le maestro Victor Mendes, il sait aussi très bien poser les banderilles.
Ces trois jeunes toreros combattront le bétail français de Jacques Giraud. Du bétail aux origines Perez Tabernero, Santa Coloma et Carlos Nuňez avec l’apport d’un étalon de Domecq. On peut s’attendre à du piquant et aussi je l’espère à de la noblesse. Les ingrédients d’une grande novillada ont été choisis, aux dieux de la tauromachie de faire le reste…
Donc rendez-vous à 18h aux arènes de Maubourguet pour un concert gratuit de l’excellente harmonie les Armagnac, puis novillada à 19 h pour éviter les chaleurs de l’après-midi. A 21 h remise des prix et la soirée continuera avec des tapas et l’animation par les danseuses flamencas du groupe Alma de Fuego, rien que le nom c’est déjà tout un programme.
Présence des matadors Victor Mendes et José Miguel Campano.
Gratuit pour les moins de 18 ans.
Réservation au 05 62 96 39 09
Antoine Torres
Victor MENDES, le maestro dans le callejon
Victor MENDES en compagnie d’Antoine TORRES, chroniqueur taurin, et le jeune Tiago SANTOS / photo NR.
Victor MENDES sera dans les arènes de Maubourguet lors de la Novillada du samedi 20 Août. En effet, un des jeunes novilleros, Tiago SANTOS est un de ses élèves. Victor MENDES est l’un des plus grands matadors qu’ait connus le Portugal, notamment grâce à son courage, son « pundonor » et sa capacité à affronter des taureaux de quelque catégorie que ce soit.
Durant toutes les années 1980 et le début des années 1990, il a été l’un des matadors les plus appréciés tant en France qu’en Espagne ou en Amérique latine. C’était l’un des meilleurs banderilleros de son époque. Pour célébrer ses 50 ans et ses 25 ans d’alternative, Victor MENDES a repris en 2005 exceptionnellement le costume de lumière et a démontré de sa prestance et de son charisme.
Vous pourrez rencontrer le maestro le samedi 20 Août dans les arènes. (J.N)
CALENDRIER DES RENCONTRES :
Maubourguet toros sélectionne les taureaux
(extrait de la NR Maubourguet le 18.04.2011)
Avant la novillada d’août, la commission taurine de Maubourguet toros s’est déplacée en Camargue pour visiter 3 élevages et c’est là que nous l’avons suivie. Marcel Garzelli guide l’équipe rejointe par le « manager » Jean Biondi à Salin de Giraud.
Journée campera
L’élevage est une passion familiale et transmise de génération en génération. Le ganadero ne circule qu’à véhicule ou à cheval dans des espaces naturels réservés aux bêtes, un environnement riche et préservé. Les taureaux n’ont jamais vu d’homme à pied. C’est à bord d’un véhicule tout terrain ou d’une remorque tractée que la troupe s’ébranle. C’est quelque chose de magique qui se passe. On ne peut pas être plus proche des troupeaux. Ils vous regardent, se tournent, font les beaux avec des allures massives ou fortes, d’autres plus bas et moins physiques, d’autres encore au port de tête fier.
Les manades
La 1er manade est celle de ChristopheYonnet. Le groupe est accueilli par Francine puis direction le campo à bord d’une voiture tout terrain. Pendant près d’une heure, les hommes découvriront les particularités des taureaux et novillos, mistral dans le dos.
La ganaderia Giraud à La Tour du Cazeau est un élevage bio. D’abord ce qui enchante c’est la beauté du mas, l’authenticité des lieux avec les romarins, les chevaux. Jacques Giraud parle avec passion de son bétail, met en avant race et origine et explique comment il anoblit le sang Giraud avec le croisement Jimenez Pasqua ou Carlos Munez. Bien des méandres pour réussir le « toro bravo », un vrai généalogiste taurin !
Troisième manade, celle de François André, élevage Frédéric Lautier. Le parcours commence sur un chemin bordé de thyms, de genets, une odeur d’Alpilles. Les taureaux ont été isolés, un lot homogène. A bord d’une remorque tirée par un tracteur, la troupe approche l’élevage dont la base tient aux » Patas Blancas « , terme par lequel on désigne également les toros d’origine Vega-Villar et au pelage blanc et noir. Les annotions seront prises par les « experts » et consignées avant le retour. Un moment intense dans le monde du patrimoine campero.
Site : www.tour-du-cazeau.com
Sélection de Photos de J Noguez du 13 Avril 2011
Maubourguet : Soirée débat le 18 mars pour découvrir les élevages portugais de taureaux de combat.
TROPHEE DU VAL D’ADOUR A JUAN LEAL le 4 Février 2011
Juan Leal, montera à la main, a été honoré par les 6 présidents du Val d’Adour, il recevra aussi une coleta joliment tressée (Photo J.N)
Entre présentation des quartels et l’affiche signée Yves Duffour, les clubs du Val d’Adour ont honoré deux jeunes toreros, vendredi soir : Julien Lescarret pour sa « rentrée » dans les arènes après son absence (fracture au poignet) et Juan Leal pour ses prestations brillantes de la saison.
Le trophée du Val d’Adour est un prix attribué par les arènes du Val d’Adour organisant des novilladas non piquées. Elles sont 6 : Aignan, Castelnau, Garlin, Maubourguet, Plaisance et Riscle. Ce trophée récompense la meilleure faena produite dans l’une des 6 arènes.
Les prix étaient remis par les 6 présidents avec, notamment, Jean-Claude Burosse pour Maubourguet et Michel Raymond pour Castelnau.
Juan Leal, né en 1991, à Arles, élève de l’école taurine d’Araganda del Rey, à Madrid, de la fondation El Juli, s’impose dans les arènes et apparaît comme le meilleur novillero à l’heure actuelle. Il l’a démontré lors de ses passages dans les arènes du Sud-Ouest à Aignan, à Castelnau-Rivière-Basse, à Riscle, à Plaisance. Il sera récompensé, surtout après les 3 oreilles qu’il a coupées à Aignan à des novillos du Lartet de Paul et Jérôme Bonnet.
(AIGNAN le 4 Février 2011).
JOURNEE DU 23 JANVIER 2011 DE L’AMICALE DES CLUBS TAURINS A MAUBOURGUET
Marcel Garzelli, Richard Milian et l’ensemble des Présidents, lors de la remise du chèque à l’école Adour Aficion. Photo J.N
Les aficionados gersois, avec tous leurs clubs et peñas ont ouvert leur saison 2011, hier, sous un soleil glacial d’hiver, dans les arènes de MAUBOURGUET.
Cinq vaches, toutes excellentes à la muleta, amenées par Jean-Louis DEYRIS, servaient de plat principal. Ce fut l’occasion de retrouver Christian LESUR qui a relancé le Centre français de tauromachie et qui était venu avec deux jeunes Espagnols, pétris de talent, Alejandro De BENITO et Abel ROBLES. De sérieuses promesses se sont dessinées. Beaucoup de plaisir à voir les progrés de CLEMENTITO qui apprend sous la houlette des aficionados practicos. Le jeune Dacquois est de plus en plus sûr de lui et éprouvait le plaisir de toréer… Il avait peut-être tiré la meilleure des vaches à la muleta. Yannis, le Gersois du groupe école Richard MILIAN, par moments en difficulté réalise une impressionnante série de muletazo… pour lui, dans ces moments le bonheur était tout près. Louis HUSSON élève de Richard, terminait cette matinée avec beaucoup de prestance et de courage, une matinée où la jeune Nelly BENTEJAC avait apporté son concours. Ce jeune Montois progresse à chacune de ses entrées en piste. En tauromachie on ne sait jamais si la graine poussera, mais les qualités sont là qui ne demandent qu’à se développer.
Les aficionados, plus d’une centaine, qui assistaient à cette journée se retrouvaient ensuite dans la grande salle du stade et des arènes. Autour d’une poule au pot, réception signée par les co-présidents Jean-Claude BUROSSE et Michel LANGEVIN. A l’heure des discours, le président de l’amicale de Clubs Taurins Gersois, Marcel GARZELLI annonçait son prochain départ, sans dévoiler pour autant son successeur. Cette année, le coup de coeur de l’amicale allait à l’école Adour Aficion de Richard MILIAN qui recevait un chèque de 1000 euros.